Les amateurs retrouvent tout ce qui fait de 007 leur espion favori. Dans la lignée d'un Ian FLEMING pur jus, Solo dispense charme, action, exotisme, trahison, humour, sans oublier un peu de sexe et surtout, surtout, des méchants très très méchants et très très laids. Le livre se lit d'un trait, grâce à l'écriture légère et efficace de William BOYD. Pas de fioritures, juste ce qu'il faut pour créer l'atmosphère de ce qui était hier un bon roman "de gare". Il séduit, amuse, tout en maintenant la pression nécessaire pour avoir hâte de lire la suite et connaître comment notre James se sortira de toutes ses embûches avec le moindre mal, perdu au fond de son pays imaginaire qui se situe, comme par hasard, pas très loin du pays de naissance de l'auteur. Le pari est bien relevé, et William BOYD a conservé toutes les opportunités pour l'écriture d'un nouveau James Bond.
Les afficionados ne sont pas déçus même si James n'emploie que peu de gadgets. Les boissons préférées et celles honnies sont présentes, du champagne au whisky ; la Bentley étant en réparation les choix de 007 s'orientent vers des modèles plus sportifs (et peu connus du commun des mortels) et, cerise sur le gâteau, la lecture de Solo offre en exclusivité au lecteur cuisinier une fameuse recette : la sauce vinaigrette à la James Bond !
Notice de l'éditeur
1969. Espion chevronné, membre surdoué des services secrets de Sa Majesté, James Bond célèbre ses quarante-cinq ans avec une mission peu ordinaire : mettre un terme à la guerre civile qui déchire le Zanzarim, petit pays d’Afrique occidentale. Aidé par la ravissante Grâce mais piégé par les forces rebelles, il est grièvement blessé. Dès lors, il ignore les ordres de M, son énigmatique patron. Poussé par un désir téméraire de vengeance, il s’engage en solitaire dans une folle aventure, qui l’emmène à Washington. Il y découvre un réseau d’intrigues géopolitiques et devient le témoin d’autres atrocités.
007 tient sa revanche. Mais aura-t-il vraiment raison de son ennemi, l’homme aux deux visages ?