Les espions ne connaissent pas les frontières. Ils ne savent plus qui sont leurs alliés, qui ils servent et qui les sert. Dans cet imbroglio, seuls quelques individus dans les hautes sphères tirent les ficelles, et, quelque soit leur situation, s'en sortent toujours.
Dans ce roman à la John LE CARRE, Henry PORTER nous révèle que bien avant l'affaire PRISM *, déjà tous les services de renseignement espionnaient tout, tous, tout le temps et pour n'importe quel motif, même les moins avouables. Et s'il y a une chose qu'ils ne supportent pas, c'est que cela se sache. Écrit en 2001, ce roman pourrait revenir aujourd'hui sans problème à la Une de l'actualité.
* le programme Prism a été révélé en juin 2013 par un ex-employé de la NSA, Edward Snowden. Il consiste à écouter toutes les communications passant par n'importe quel réseau, téléphonie fixe, mobile, Internet, avec notamment dans ce dernier une connexion directe sur les serveurs des réseaux sociaux.
Notice de l'éditeur :
On voyait sur la photo un homme, le visage refait, qui se tenait devant une fosse, les deux pouces glissés dans la ceinture de son uniforme. Dans la pénombre derrière lui, au-delà des soldats, deux autres individus regardaient eux aussi dans le trou creusé. C'était en 1995. Cet homme depuis avait disparu. Où était-il maintenant ?
Robert Cope Harland se devait de répondre. On avait tenté de le tuer. Il lui fallait aussi comprendre ce que faisait sur cette même photo, le jeune homme qui prétendait être son fils... Trier le vrai du faux. Tout cela pour survivre.
Un récit digne des meilleurs John Le Carré.