Un an s’est écoulé depuis la dernière enquête de Sean Duffy. Après les déboires rencontrés dans « Ne me cherchez pas demain » il a retrouvé son poste dans son commissariat de la police d’Ulster, le RUC.
Dans cette province toujours en proie aux émeutes, provoquées soit par les loyalistes protestants, soit par les républicains catholiques, soit par les deux, Duffy devra démêler une sombre affaire aux multiples rebondissements. A lui de déterminer ce qui s’apparente au meurtre ou au suicide, au crime crapuleux ou au crime passionnel, le tout sous le regard intrusif des politiques et de leurs services secrets.
C’est avec plaisir que l’on lit ce quatrième opus des enquêtes de Sean Duffy, même si celui se situe à un niveau légèrement en dessous des trois précédents.
Ce sentiment est peut être du à la volonté de l’auteur d’intégrer un grand nombre de faits réels dans sa fiction, ce qui paradoxalement nuit à sa crédibilité, le trop plein ayant été atteint. Ou peut être à l’absence de surprise sur la situation de notre héros (ayant lu les trois enquêtes précédentes), policier catholique au sein d’une police protestante ?
Il reste quatre aventures de Sean Duffy non parues en France. De quoi voir comment l’équilibre fiction / réalité se poursuivra. Au rythme de l’évolution de la situation en Irlande du Nord…
Notice de l’éditeur
1985, Carrickfergus, près de Belfast. Dans l’atmosphère électrique des Troubles, Sean Duffy reprend du service au sein de la RUC, la police d’Irlande du Nord. Au milieu de la nuit, le téléphone sonne, son collègue lui demande de l’aide sur une sombre affaire : le jeune Michael Kelly a-t-il vraiment tué ses parents avant de se jeter du haut d’une falaise ? Tout semble confirmer cette hypothèse mais Sean Duffy flaire quelque chose de louche. Doit-il écouter son instinct, quitte à s’attirer des ennuis ? Malgré les avertissements, il se refuse à abandonner et poursuit coûte que coûte cette enquête qui pourrait le mener à sa perte.