Musique ! La musique est entrée depuis longtemps dans l'univers du polar. Jusqu'à présent elle était plus tendance rock ou jazz, comme chez DOA ou comme chez Ian RANKIN avec l'inspecteur Rebus. Les romans étaient même accompagnés de playlists, encourageant le lecteur à déposer sur sa platine les vinyles correspondant aux chapitres. Avec Le code et la diva c'est au tour de la musique classique de faire irruption. Et celle-ci est fracassante. Elle avait déjà fait auparavant de plus modestes apparitions, comme dans Staccato de Yaël KONIG.
Sans trop dévoiler l'intrigue, il faut ici trouver un code composé de 80 caractères, sésame pour accéder à un compte en bitcoins de plusieurs millions d'euros. Et c'est un amateur averti qui l'a créé, s'inspirant probablement du langage musical qu'il maîtrise à la perfection. Ce compte attire forcément bien des convoitises. Nombreux seront ceux qui seront prêts à tout pour casser ce code et trouver la bonne clé...
Christian Grenier déjoue habilement les techniques usitées de recours à un génial hacker apte à résoudre en quelques clics l'énigme. Seuls de véritables mélomanes posséderont les capacités nécessaires pour avancer.
A la musique de Schubert, Brahms, Bach et de biens d'autres compositeurs, célèbres ou plus confidentiels, et parmi les multiples interprétations de leurs oeuvres, plus de 450 pages seront nécessaires pour peut-être parvenir à approcher ce fameux trésor des temps modernes.
En chemin quelques cadavres parsèmeront la route. La musique, même classique, n'adoucit pas toujours les moeurs.
Notice de l'éditeur
Bloqué sur l’île de La Réunion par une grève des contrôleurs aériens, Rémi Gémeaux ne peut assister à la crémation de son père, homme d’affaires richissime, décédé à la suite d’un accident de voiture. Lorsqu’il arrive à Paris, son frère lui révèle qu’il a désespérément besoin d’accéder au compte en bitcoins de leur père pour rembourser des créanciers menaçants. Mais Rémi, pas plus que lui, ne connaît le mot de passe pour y accéder. Pour sauver son frère en fâcheuse posture, Rémi va devoir comprendre quelle a pu être la clé choisie par son père pour mémoriser les 80 caractères du code. Alors même qu’il apprend que les circonstances de l’accident paraissent suspectes à la police et qu’une mystérieuse cantatrice a surgi de nulle part pendant les obsèques de Gérard Gémeaux pour interpréter magistralement une œuvre chérie par le défunt.
Dans ce roman où un père, d’outre-tombe, conduit les pas de ses fils au gré de messages cryptés, de devinettes et de rébus, Christian Grenier orchestre une intrigue où Schubert, Bach et César Franck sont les gardiens du secret.