Plongeon dans les affaires, les trafics d'armes et les connexions complexes et malodorantes du premier septennat mitterrandien. Au milieu, la guerre entre les polices est plus virulente que jamais, avec en ligne de mire les RG et la cellule antiterroriste de l’Élysée.
Le style de Dominique MANOTTI énerve parfois, de même que certains raccourcis un peu caricaturaux, même si le fond est bien réel. La petite touche de modernité dans tout ça : le minitel !
Notice de l'éditeur
En rupture de ban avec sa famille, Noria Ghozali rêvait de faire du théâtre: Elle se retrouve plongée dans la réalité du quotidien : enquêtrice dans le XIXe arrondissement. La police de proximité. Et puis un jour; son premier meurtre. Une femme; tuée par balle, est découverte sur le parking du Zénith à la Villette. Elle est bientôt identifiée : il s'agit d'une certaine Fatima Rashed; plus connue sous le nom de Katryn, call-girl de luxe appartenant au réseau très fermé de Mado, dont les clients sont d'importants visiteurs étrangers industriels, militaires, politiciens - et leurs homologues français, Parmi eux, un flic nommé Fernandez. Un flic très spécial, chargé de la protection personnelle de François Bornand, « l'homme du président ». Proche de Mitterrand, conseiller privé et créateur de la cellule antiterroriste de l'Élysée, Bornand manoeuvre en coulisses en toute illégalité, mais avec une habileté consommée. Jusqu'au jour où échoue une vente de missiles qu'il a secrètement conclue avec l'Iran malgré l'embargo, en échange d'une libération d'otages: le 747 cargo transportant les armes explose en plein val au-dessus de la Turquie. C'est le début de la fin pour Bornand qui ne manque pas d'ennemis, mais pour coincer un homme pareil; il faut bâtir un solide édifice auquel Noria va apporter sa contribution...