Après Maurice LEBLANC et bien d'autres, Maj SJOWALL et Per WAHLOO revisitent l'énigme de la chambre close, scène de crime hermétiquement fermée sans assassin. Mais la Chambre close ne s'arrête pas là. Avec son policier fétiche, le ténébreux Martin Beck, le roman explore la société suédoise des années 1970, hantée par la peur du communisme et déjà versée dans l'obsession sécuritaire. Les auteurs ne font pas de concessions aux idées véhiculées dans la police et dans le coeur de l'état, ainsi qu'à l'absence de perspectives - déjà - offertes par la société capitaliste à la population.
Avec la résolution de son enquête, et d'autres imbriquées dans cette dernière, Martin Beck retrouve un peu d'optimisme, loin du milieu policier, dans ses rapports humains. Juste de quoi nous inciter, s'il le fallait, à poursuivre la lecture de ses autres aventures.
Notice de l'éditeur
Une femme commet un braquage au cours duquel un homme est tué accidentellement. Dans le même temps, deux dangereux pilleurs de banques écument Stockholm, et mettent la police sur les dents. Martin Beck quant à lui, reprenant le travail après une longue convalescence, se heurte à une affaire bizarre : un vieil invalide nécessiteux est retrouvé mort dans une pièce sordide soigneusement fermée de l'intérieur. Il a une balle dans le ventre. La police veut conclure à un suicide, mais dans ce cas où est passé le pistolet ? Un pistolet qui, justement, semble avoir servi au braquage...
A partir d'un classique mystère de chambre close se dessine progressivement une affaire complexe, à la résolution parfaitement amorale.